Résumé :
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Aujourd'hui la guerre soi-disant menée contre le chômage se transforme en une guerre contre le chômeur. Ce dernier condense, en effet, tout un ensemble d'indignités sociales et politiques qui en font une figure peu fréquentable et peu respectable. Le chômage " volontaire ", les " trappes à chômage ", la " violence " des chômeurs, leur tentation électorale vers le FN sont quelques-uns de ces stigmates sociaux et politiques qu'entretient, à son plus grand profit, le néolibéralisme. Pourtant tous ces lieux communs sont empiriquement réfutables à la seule lumière des travaux menés en sciences sociales.
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