Résumé :
|
Cette chronique personnelle, où l'auteur exprime en toute liberté ce qui lui vient à l'esprit, s'étend de 1971 à l'été 1974. Certains textes ont paru dans le " bloc-notes " de l'Unité, hebdomadaire du Parti Socialiste ; d'autres sont inédits. François Mitterrand griffonne assez souvent des notes, par souci de fixer dans leur contexte une impression, un fait. Ici il parle du Programme commun, des firmes multinationales, de l'inégalité fiscale, de la guerre du Proche-Orient. Ailleurs, il dresse un portrait : Sicco Mansholt, Valéry Giscard d'Estaing, Pablo Neruda, Georges Pompidou. Ailleurs encore, il dit son émotion devant un camélia de janvier, les tours de Paris, une plage l'hiver, les terrasses de Florence, un vol de grues à Latché ou son chien Titus. Aux yeux de François Mitterrand, il n'existe pas de matière vile ou noble : chacune a son usage, et la " paille " vaut le " grain ". Pour peu que le lecteur accepte, comme le chroniqueur l'y invite, de traverser les apparences, il rencontrera partout des sujets de réflexion.
|