Titre : | Mes poisons : cahiers intimes inédits |
Auteurs : | Charles-Augustin Sainte-Beuve, Auteur ; Victor Giraud, Éditeur scientifique |
Type de document : | texte imprimé |
Mention d'édition : | [Reproduction en fac-similé] |
Editeur : | Paris : Éditions d'Aujourd'hui, 1977 |
Collection : | Les Introuvables (Paris), ISSN 0336-8009, num. 73 |
Format : | 1 vol. (XIX-138 p.) / 18 cm |
Langues: | Français |
Index. décimale : | 84 |
Résumé : |
Souverain guichetier à l’hôtel de la république des Lettres, Sainte-Beuve a déployé une assiduité sans faille et non sans malice à faire le ménage dans le vestibule, encourageant les uns à monter à l’étage noble, renvoyant au ruisseau “les garçons bouchers de la littérature”. Rideaux fermés, il lui restait à “dégorger” ses humeurs, au fond de la loge, à établir un ultime bilan, secret. Il le fit dans un carnet qui lui survécut et qu’il destinait aux seules mains amies, conscient d’y apparaître sous un jour sombre et vindicatif. Ce carnet, qui servait aussi d’étape préparatoire à ses développements littéraires, devint public en 1926 sous le titre Mes Poisons.
L’élixir a résisté au temps, la réédition [chez José Corti] nous confirme que ses sulfureuses fragances ne sont pas éventées. Au premier rang de ses observations à huit clos : lui-même bien sûr. Il gratte ses plaies. Prenant les autres en considérations, il va planter ses jugements comme autant de banderilles, d’une main faussement caline parfois. Les hommes politiques font cortège aux écrivains. Qu’il parle de littérature ou de philosophie, de politique ou de l’art du critique, Sainte-Beuve livre sa pensée “à l’état d’écorché”, mais aussi avec la hauteur et le ton d’un moraliste. |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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TC5298 | 843 SAI-POI | Livre | AF Toluca | Romans Adultes | Libre accès Disponible |