Résumé :
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« Je crois à la chevalerie, écrit Jules Roy. J'y croirai tant qu'il y aura des hommes et des guerres. Tant qu'il y aura, du moins, des guerres qui permettront aux hommes l'exercice de la chevalerie. » Que Saint-Exupéry soit représentatif, entre tous, de cette race d'hommes, qui le contestera ? Accordant leur courage à leur intelligence, ils ne se battent pas par plaisir ou dans la haine, ni même pour sauver un bien précis, mais peut-être une certaine lumière, < certain arrangement des choses > - en somme des nuances. Mourir pour des nuances, il faut être, en effet, un chevalier pour y songer sans rire.
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